Création Série : Digimon New Generation - Saison 1 - Episode 12

Digimon New Generation

#Vérité

Mercredi 13 novembre, 19h :

L’épisode s’ouvre sur Amélie qui suit Audrey avec son portable en mode caméra. Audrey marche dans la rue. Amélie garde une distance de sécurité.

Amélie : Allez mon petit gnome !! Donne-moi quelque chose de croustillant sur toi.

Audrey continue de marcher jusqu’à s’arrêter devant une résidence et sonner au numéro 25.

Amélie : Ah je le savais qu’il y a bien quelque chose entre elle et Martin !

La porte s’ouvre et Audrey entre. Amélie attend qu’Audrey soit assez loin pour attraper la porte de justesse et rentrer dans le bâtiment.

Amélie : Cette salope va enfin être reconnue pour ce qu’elle est vraiment une pute manipulatrice et menteuse ! Ma patience va être récompensée.

Amélie suit Audrey jusqu’à un porte qui s’ouvre.

Amélie : Allez montre-moi ton visage Martin !

Martin sort de l’appartement et prend Audrey dans ses bras pour la remercier de l’aider à réviser pour le DS qui vient. Elle est une amie formidable.

Amélie : Et c’est dans la boîte :)

En parallèle, Nina se réveille une heure après s’être évanouie, toujours dans sa cuisine, le couteau au sol. Nina émerge peu à peu et voit ses souvenirs remonter à la surface alors que son visage se crispe. Nina n’est pas bête, elle s’est ce qui se passe, elle a suffisamment regardé de série pour savoir ce qu’est le syndrome de trouble de stress post-traumatique. Nina a conscience qu’elle doit trouver un moyen de gérer cela. Pour cela, elle sait qu’elle doit en parler à quelqu’un, à une amie. Elle se dirige alors vers son téléphone qui est resté sur la table basse de son salon. Elle va dans ses messages et va sur la conversation avec Amélie. Elle va pour écrire un message quand elle change d’avis. Elle va alors dans son répertoire et regarde au M. Elle va sur le numéro de Monica et lui envoie un message. Elle a besoin de lui parler. Elle aimerait bien la voir aujourd’hui. Peu de temps après Monica répond. Elle lui dit pas de problème et lui donne rendez-vous entre les cours. Nina la remercie.

Jeudi 14 novembre : 9h00

La promotion entière a cours dans l’amphithéâtre n°2 et découvre, stupéfaite, l’état de l’amphithéâtre. Tout le monde se pose des questions sur qui a fait ça et pourquoi. A l’arrivée du professeur d’anglais, les étudiants ont pour ordre de s’éloigner de la porte de l’amphithéâtre. Le professeur entre et constate les dégâts.

Professeur d’anglais : What on earth happenned here ???!!!!!!!!!!!!!

L’amphithéâtre est en très piteux état, tous les murs sont enfoncés et les sièges sont pour la plupart détruits. Quant au tableau, celui-ci est en mille morceaux.

Professeur d’anglais : Que tout le monde reste en dehors de l’amphithéâtre, vos cours de la journée dans cet amphithéâtre sont annulés et j’appelle la police.

Il appelle la police. Le professeur commence à rapporter des dégâts matériels dans un amphithéâtre à son interlocuteur. Dan lance un regard plein de sens à Guillaume.

Ian : Mais, on avait la journée entière de cours dans cette amphithéâtre, ça veut dire que tous nos cours de la journée sont annulés alors ?

Toute la promotion saute de joie et s’en va pendant que le professeur parle avec la police. Celui-ci s’arrête et interpelle la promotion entière en disant aux étudiants de rester en bas afin de répondre aux questions de la police quand elle sera sur place. La promotion descend déçue. A ce moment-là, Mica arrive en retard en courant et voit la promotion descendre. Il se précipite alors vers Aurélie et Laura pour savoir ce qu’il se passe. Laura va l’ignorer et partir en amenant Aurélie avec elle, celle-ci étant plus confuse que jamais. Lucie qui a assisté à la scène se dirige vers Mica.

Lucie : Je vois que tout le monde te tourne le dos !! Au fait, si tu veux vraiment savoir ce qu’il se passe alors rappelle-toi ta journée d’hier et tu comprendras tout seul ! Au fond tu n’es bon qu’à briser ou ruiner la vie des gens que tu rencontres.

Kévin qui se trouve à côté est interpellé par la discussion de Mica et Lucie. Après avoir fini de parler, Lucie s’en va et se dirige vers Guillaume. Mica toujours sous le choc du comportement de Laura, se met à la chercher dans la foule pour comprendre. Lucie et Guillaume s’éloigne discrètement du groupe sans que personne sauf Dan ne remarque. Lucie veut parler à Guillaume de Sarah. Mais d’abord, elle tenait à s’excuser pour l’avoir embrasser. Elle a totalement dépassée les limites. Guillaume lui dit qu’il ne lui en veut pas car c’est lui le premier qui a décidé de jouer à ce jeu dangereux. Peu importe, Lucie est désolée et lui promet que cela ne se reproduira plus jamais, elle commence enfin à retrouver entièrement ses esprits. Ensuite, Lucie lui informe qu’elle a tout révélé à Sarah et qu’elle a surement perdu sa meilleure amie. A ce moment-là Dan venait de les rejoindre et donc vient juste d’entendre ce qu’il savait déjà. Le visage de Dan se crispe.

Dan : Et dire que tu oses aller enfoncer Mica et lui dire qu’il ne fait que détruire la vie des autres mais tu n’es pas mieux Lucie. Tu vois, tes principes ont ruinés ma vie !

Lucie : Dan, je suis vraiment désolé pour toi mais je ne suis pas celle qui a choisi de mentir…

Dan s’en va alors précipitamment et se dirige vers Sarah afin de pouvoir s’expliquer, sous les yeux de Guillaume qui se sent mal pour lui. Sarah qui discute avec Ian, voit Dan se précipiter vers elle et le gifle quand il est à côté d’elle.

Sarah : Je t’avais de me laisser tranquille !

Puis elle dit à Ian qu’elle voudrait qu’ils discutent un peu plus loin. Dan est debout avec sa main sur sa joie droite, au milieu de la foule qui le regarde. Il se retrouve humilié devant toute sa promotion sous le regard de Guillaume et Lucie, plein d’émotion. Guillaume bouge et se rapproche de Dan pour l’aider. Mais au moment où Guillaume veut prendre sa main pour lui dire de venir, celui-ci le repousse et s’en va de son côté.

De son côté, Mica trouve Laura et s’approche d’elle mais celle-ci tente de s’éloigner de lui à nouveau, cependant Mica l’interrompt et lui dit que cela ne peut plus durer. Il n’a pas menti pour Guillaume et Lucie, il n’était pas au courant. Laura dit à Mica qu’il est pathétique et qu’il espère que lui et sa grand-mère imaginaire se porteront bien tout seul. Elle s’en va, les yeux en larmes. Mica vient de comprendre que ces mensonges se retournent contre lui et qu’il est en train de payer le prix fort. Il commence à partir quand il voit la police arriver. Il décide alors de se diriger vers les toilettes.

La police entre dans le bâtiment où se trouve toute la promotion. Les 4 agents de police font signe à celle-ci  de s’écarter pour les laisser passer. La promotion suit les ordres de la police. Les agents montent à l’étage où se trouve l’entrée de l’amphithéâtre ainsi que le professeur.

De son côté, Mica est aux toilettes en pleurs et fait sortir Caramon de son digivice. Caramon demande à Mica si c’est ce qu’a dit Laura qui le met dans cet état. Mica lui rétorque que c’est son comportement à lui qui le met dans cet état, il ment, il manipule et il blesse les gens qu’il aime le plus. Audrey, Laura ne lui adresse plus la parole, Lucie le déteste et même le monde des digimons ne le reconnait plus comme pure ! Mica a tout perdu et il sait que s’est de sa faute, un petit mensonge en devient vite un gros. Une vie dans le mensonge consume la conscience jusqu’à faire perdre  à l’être humain toute distinction entre le bien et le mal. Caramon est perdu et ne comprend pas ce dont Mica parle. Mica voit la tête de Caramon et dit à celui-ci qu’il (Caramon) ne sait pas qui il est vraiment. Mica ajoute que malgré toutes les apparences, il n’est pas celui-ci qu’il fait croire, il est un menteur, une escroquerie. Il est gay… Pendant ce temps, la police constate les dégâts et un agent décide d’appeler le commissaire car cela risque de l’intéresser. Le ciel commence à gronder…

De leur côté, Cécilia et Déric discutent. Cécilia demande à Déric s’il veut prier avec elle cet après-midi, vu que leurs cours risquent d’être annulés. Déric met de toute son âme pour répondre oui avec le plus d’enthousiasme et de volonté possible. Cécilia est toute contente et lui promet que ce sera une expérience bénéfique pour lui. Déric doute vraiment de cela mais il n’en fait rien paraître. Il reçoit un message de Pauline. « Nora adore ton petit cadeau, la délivrance aura lieu dans moins d’une heure, prépare-toi ! Je t’aime <3 ».

Parallèlement, Lucie discute avec Guillaume. Les deux se sentent mal pour Dan, surtout Lucie mais elle sait qu’elle a fait ce qu’elle devait faire. Guillaume fait remarquer à Lucie que parfois la meilleur chose à faire n’est pas celle qui nous arrange mais celle qui cause le moins de dommage collatéraux et protège les gens auxquels on tient. Lucie lui dit qu’elle ne pouvait pas priver sa meilleure amie de la vérité. Elle ajoute que même si cela peut paraître égoïste, elle ne l’a pas fait pour elle mais pour Sarah qui mérite la vérité. Lucie a conscience qu’elle a probablement perdue son amie. Guillaume lui dit qu’elle a probablement raison mais qu’il déteste voir Dan souffrir des conséquences de quelque chose dont il n’aurait jamais dû être mêlé. Lucie soupire que leur vie est une vraie pagaille dans laquelle il est dur de mettre de l’ordre. Elle enchaîne en expliquant qu’elle a essayé de mener une enquête discrète auprès de la promotion afin de savoir si le groupe de commères est responsable pour la vidéo. Cependant, son enquête est un échec complet et elle n’a pas réussi à obtenir une seule piste les incriminant ou les innocentant. Lucie est perdue et ne sait vraiment pas qui a pris cette vidéo mais elle est sûr que c’est quelqu’un de sa promotion. Lucie continuera de chercher jusqu’à ce qu’elle découvre l’identité de la personne qui l’a peut-être même piégée volontairement. Guillaume soupire. Lucie lui demande ce qu’il a. Guillaume dit qu’il se rend compte que Lucie n’a pas conscience de l’état désastreux de Mica et de Dan. Il ajoute qu’il a menti. Il ne croit pas que Lucie a révélé la vérité à Sarah sans que cela soit pour elle. Lucie avait besoin de rétablir la vérité pour se retrouver. Guillaume comprend et ne lui en veut, Lucie est une bonne personne et c’est comme ça que doivent agir les bonnes personnes. Mais, Lucie pourrait au moins admettre qu’elle a agi afin de se sauver elle-même et qu’en même temps, elle a condamné Dan. Elle devrait avoir plus de considération sur le fait qu’elle est autant responsable de ce qu’il se passe que Dan. Lucie n’a rien à répondre à cela et reste donc muette. Guillaume s’excuse s’il a été trop direct mais il en a juste marre de faire semblant…

Dans le Digimonde, on entend des voix.

Voix 1 : Le faucon s’est occupé des vidéos de surveillance de la soirée. La police n’a à présent que de la neige à contempler. Elle ne pourra rien tirer des vidéos.

Voix 3 : Parfait, reste à résoudre le cas de Dan…

Une fois le commissaire arrivé, celui-ci procède à l’examen de la scène de crime et s’en va parler à un de ses agents. L’agent hoche la tête et s’en va. Le commissaire descend alors au rez-de-chaussée où patiente la promotion. Il demande à ses 3 autres agents de le rejoindre et d’interroger tout le monde sur la destruction de l’amphithéâtre pour voir si quelqu’un sait quelque chose. Ian, Amélie, Nina sont interrogés mais aucun d’eux n’a d’information sur la destruction de l’amphithéâtre. Amélie une fois libéré de l’interrogatoire, dit à Nina qu’elle doit allez voir Lili mais qu’elle revient vite. Amélie retrouve Lili dans la foule et va lui parler. Elle lui demande si elle a récupérée les photos de la soirée. Lili est avec Elise et Carla. Lili dit à Amélie qu’elle tombe à pic ! Elise vient juste de lui remettre les dernières photos. Lili les envoie à Amélie dans la journée. Amélie remercie Lili de sa gentillesse. Lili lui dit que ce n’est rien et qu’elle espère que Nina va mieux. Amélie lui dit qu’elle ne parle pas de ce qu’il lui est arrivé mais qu’elle pense que ce n’est pas pour autant qu’elle va mieux. Elle survit. On le fait tous dit Lili. Sur ce, Amélie laisse les filles et repart là où elle avait laissée Nina. Pendant ce temps, Monica s’est rapproché de Nina pour discuter avec celle-ci comme prévu. Nina remercie encore Monica de lui accorder de son temps. Monica lui demande ce qu’il se passe. Nina lui dit qu’elle a halluciné hier soir. Elle a vu son agresseur chez elle et elle l’a poignardé, cela semblait si réel, et pourtant quand elle a voulu démasquer son agresseur, il a disparu. Elle a ensuite revécu son agression et s’est évanouit. Monica est pétrifiée par ce qu’elle entend. Elle demande à Nina si ça va mieux. Nina lui dit que oui mais qu’elle avait besoin d’en parler à quelqu’un. Monica est contente qu’elle l’ait fait. Il ne faut jamais garder ce genre de chose pour soi, sinon ça nous détruit de l’intérieur. Monica a connu quelqu’un qui a été agressé et qui a eu de problème équivalent. Sauf que cette personne n’en a pas parlé et cela l’a détruit. Jusqu’à ne plus faire la différence entre le rêve et la réalité. Nina demande si la personne a fini par s’en sortir. Monica sourit et lui dit qu’avec de l’aide, la personne a réussi à s’en sortir. Nina demande à Monica si elle pense qu’elle doit être aidée. Monica lui dit que ça dépendra de si ces hallucinations continue ou non. Monica fait alors promettre à Nina de lui dire et surtout d’aller consulter un psychologue si elle avait une deuxième hallucination. Nina promet. En revenant, Amélie voit que Nina discute avec Monica. Amélie salue Monica. Monica la salue en retour. Elle lui demande ce qu’il l’amène, Monica explique qu’elle voulait savoir comment allait Nina depuis. Amélie voit que Nina est heureuse en la présence de Monica et cela la rend un peu jalouse. Elle contient sa jalousie et se force à sourire à Monica. Le commissaire se dirige vers Lucie, qui le voit, avale sa salive et reste forte. Le commissaire salue Lucie. Lucie la salue en retour. Il lui fait remarquer que peu importe où il cherche, elle se trouve toujours dans les parages.

Commissaire : N’est-ce pas bizarre, ma chère ? (en tentant de l’intimider)

Guillaume qui assiste à la scène intervient pour défendre Lucie, demandant au commissaire s’il souhaite interroger Lucie car sinon il n’a pas besoin de l’importuner et ceux-ci sous les yeux d’Amélie qui fait remarquer à Nina et Monica que la rumeur selon laquelle Lucie et Guillaume sortiraient ensemble est peut être fondée. Le commissaire rétorque à Guillaume de ne pas monter sur ses grands chevaux ; ce n’est qu’une discussion on ne peut plus courtoise.

Commissaire : N’est-ce pas mademoiselle Dari ?

Lucie : (intimidée) En effet…

Aux toilettes, alors que personne ne remarque la disparition de Mica, celui-ci discute avec Caramon.

Caramon : Je ne comprends pas !! En quoi est-ce un problème d’être attiré par un homme ?

Mica : (ému) Caramon, être attiré par les hommes quand on est une fille est totalement normal, mais quand on est un mec, c’est tout de suite différent… Ce n’est pas normal pour le genre humain.

Caramon : Mais pourquoi ? Tu as le droit d’aimer qui tu veux ?

Mica : Non, c’est plus compliqué que cela. Caramon, toi qui es un être vivant ou t’y apparente, tu ressens de l’amour pour d’autre digimons ?

Caramon : Je ne sais pas… Je trouve Fyomon et Grismon sympa et je m’entends bien avec eux mais je ne sais pas ce que tu veux dire par « amour » exactement ?

Mica : Je veux parler de ton cœur, de ce que tu ressens à l’intérieur de toi. Tu vois l’amour est souvent vu comme du sexe par beaucoup mais cela va bien plus loin que cela. Certes c’est une question d’attirance physique mais c’est aussi trouver la personne avec qui passer sa vie, qui te comprendra et qui sera là quoiqu’il t’arrive.

Caramon : Sexe ? J’ai vu ce mot sur internet souvent et j’ai beau avoir regardé la vidéo pornographique de Fyomon, je ne sais pas ce que cela veut dire en soit.

Mica : Disons que c’est un rapport physique entre deux personnes, comme tu as pu le voir dans la vidéo (il prend un air de réprimande). Et le problème c’est que la nature humaine considère que ce rapport ne peut se faire qu’entre deux êtres de sexe différents.

Caramon : Et deux personnes de même sexe ne peuvent pas ?

Mica : Ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas ; je peux t’assurer qu’ils peuvent ; c’est que ce n’est pas bien vu par tout le monde.

Caramon : Mica, je ne saisis peut être pas toute la nuance du problème car je ne sais pas ce qu’est le sexe mais je sais une chose, c’est qu’il faut toujours être honnête envers soi-même et avec les autres. Je ne ressens peut être pas l’amour comme tu en parles mais je ressens ce que vous humains vous parler sous le nom de l’amitié et d’après ce que j’ai pu comprendre les deux sont proches et fonctionnent de la même manière. Et en amitié, il faut savoir être honnête, faire confiance et s’ouvrir aux autres et si ce sont des vrais amis ils te comprendront sinon se sont juste des êtres qui croiseront ta vie mais qui n’en feront pas parti, un peu comme les digimons que nous affrontons. Enfin, si deux hommes ou même deux femmes se complètent, se font confiance et s’aiment, pourquoi cela devrait-il être réprimé ?

Mica est très ému par le discours de Caramon, qui malgré son ignorance de l’amour, se trouve porter un regard neuf et innocent sur le problème.

Mica : Tu sais Caramon ce qui est le plus surprenant dans cette discussion ?

Caramon : Non ?

Mica : C’est que malgré ton innocence sur ce sujet, tu as été plus perspicace que tout psychologue qui se respecte.

Caramon : Tu veux dire quoi par-là ?

Mica : Je veux dire que tu as raison…

De leurs côtés, Fyomon et Grismon sont sur Skype dans leur digivice. Ils entendent ce qu’il se passe autour et sentent l’anxiété que ressentent Lucie et Guillaume. Grismon discute de l’arrivée de la nouvelle mise à jour qui change la donne. Le fait de connaitre toutes les données tout de suite est une avancée très importante mais cela a forcément été fait par quelqu’un. Cela veut donc dire que quelqu’un est lié à tout ça. Quelqu’un a bien dû créer les digivices ? se demande Fyomon. Grismon dit que c’est sûrement le faucon, l’auteur de la mise à jour.

Fyomon : Le faucon ?

Grismon : C’est un nom de code, j’ai regardé sur internet et c’est courant dans le monde des humains de prendre un surnom. Je pense que c’est afin de rester anonyme.

Fyomon : Qui que soit le faucon, il ne veut donc pas que l’on sache qui il est…

Grismon : Ce qui donne encore plus envie de savoir qui il est.

Fyomon : En effet mais ça complique aussi la tâche. Comment veux-tu que l’on sache qui il est ?

Grismon : Je pense que dans un premier temps, il faut en parler à Mica, Lucie et Guillaume.

Fyomon : Oui mais avant, il faut les réconcilier.

Grismon : C’est sûr cela devient urgent. Les digimons qui nous attaquent sont de plus en plus fort et leur nombre peut aussi augmenter. Il faut que les 3 puissent combattre ensemble sans se monter dessus si on ne veut pas tous mourir….

On voit le digimon envoyé par l’ombre observé de loin la promotion et la police. Il porte autour de son coup le portable donné par l’ombre relié à une ficelle. Il regarde la police interroger les élèves. Le digimon sourit.

Digimon : Intéressant…

Parallèlement, Guillaume entend son digivice faire un bruit différent de d’habitude. Il s’éloigne discrètement de la foule et fait signe à Lucie (située à côté de lui et remarquant son départ) de ne pas le suivre. Guillaume regarde son digivice et voit que celui-ci signale deux digimons.

Guillaume : Deux digimons sont en train de bio-émerger dans notre monde ?

Grismon (du digivice) : Mais non ! Les deux digimons sont situées pas loin de nous et ont l’air d’être déjà présent dans notre monde car il n’y a aucun signe du brouillard caractéristique à l’arrivé d’un digimon dans notre monde. Ce n’est pas le logiciel de Bio-émergence qui s’est déclenché mais le logiciel qui détecte la présence d’un digimon dans les alentours.

Guillaume : Tu veux dire qu’ils sont tout près ?

Grismon (du digivice) : C’est ce qu’indique ton digivice que tu ne sais apparemment pas déchiffrer ! Pour être plus précis, l’un des deux digimons est situé dans le hall et possède un signal élevé alors que l’autre est situé en dehors du hall et renvoie un signal faible.

Sonia est observée par quelqu’un ou quelque chose.

Guillaume : Et qu’est-ce que cette histoire de force de signal veut dire ?

Grismon (du digivice) : Cela veut dire que l’un est d’un niveau faible, type Disciple ou Champion et que l’autre est soit du niveau Ultime soit du niveau Méga. Les données sont partielles, je ne peux pas être sûr. Mais je sens sa présence et je l’ai reconnu. Tu te souviens de ta mésaventure d’hier avec Sonia. J’ai senti la même présence et je suppose que ce devait être le digimon responsable du deuxième signal.

Ce qui observe Sonia s’en va.

Grismon (du digivice) : Son signal vient de disparaître de nouveau…

Guillaume : Je me demande bien ce que ce digimon veut. Et ce que l’autre aussi. Mais, ils n’ont pas l’air de nous vouloir du mal pour l’instant vu qu’il ne nous attaque pas. C’est presque rafraichissant !

Grismon : Tu veux qu’on fasse quoi Guillaume ?

Guillaume : On s’en occupera plus tard car là, il est préférable faire profil bas.

Guillaume revient discrètement vers Lucie. Il lui fait signe et ce met à lui susurrer ce qu’il vient de découvrir, à l’oreille. Lucie est étonnée.

Aurélie, Julien, Cécilia et Dan sont à leurs tours interrogés mais ne savent rien. La pluie commence à tomber dehors. Cécilia une fois son interrogatoire terminé, cherche Déric dans la foule. Elle cherche un petit moment et finit par le trouver en train de discuter avec Pauline. Cécilia est assez loin pour ne pas entendre leur conversation. Déric discute avec Pauline.

Déric (comme attendant un ordre) : Tu attends quoi de moi ?

Pauline : J’attends que tu quittes tout simplement ton groupe. Une fois que la bombe sera lancée, la guerre risque d’éclater et tu vas dire que tu ne veux pas te retrouver au milieu de cette guerre. Je ferais de même et ce sera toi et moi après. Tu pourras même conseiller à Cécilia et Déric de se désolidariser du groupe comme toi. Comme ça, tout est bien qui finit bien.

Déric : Sauf pour lui…

Pauline (d’une manière très réaliste et sèche) : Comme dans toute guerre, il y a des pertes…

Pauline embrasse Déric sous le regard décontenancé de Cécilia. Déric voit alors que Cécilia le fixe et s’arrête net. Il laisse Pauline en plan et se dirige vers Cécilia qui part dans la direction opposé quand elle voit Déric s’approcher. Déric la poursuit. Pauline regarde la scène et souffle… Cécilia s’isole dans un coin, loin de la foule. Déric la rejoint malgré que Cécilia ne le souhaite pas.

Cécilia (fatiguée) : Va-t’en Déric…

Déric : Attend Cécilia, laisse-moi t’expliquer…

Cécilia : Il n’y a rien à expliquer Déric… Tu as le droit de faire ce que tu veux mais après ne vient pas me dire que tu veux connaître mon Dieu. Elle est tout ce que mon Dieu ne tolère pas. Elle est une pécheresse. Une manipulatrice et une menteuse.

Déric reste muet. Il ne peut pas la contredire sur le fait qu’il ne veut pas se convertir à sa « religion », si on peut appeler cela une religion. Mais, il sait que s’il ne fait pas quelque chose, il la perdra à jamais et ce sera terminé. Il ne pourra pas la sauver. Il sort son portable et écrit un message.

Cécilia : Je t’avais prévenu Déric, je ne suis pas une sotte. Si tu pensais vraiment ce que tu m’as dit, tu ne te serais jamais comporté comme ça. Je me doutais que tu me mentais mais j’ai voulu te donner le bénéfice du doute. Je n’aurais pas dû, j’ai laissé mes émotions troubler mon jugement. Je pense qu’il est mieux pour nous deux de ne plus se fréquenter.

Un long silence s’impose alors que Cécilia regarde Déric, les yeux le suppliant soit de la contredire soit de s’en aller. Déric regarde aussi Cécilia mais décide de se détacher d’elle.

Déric (résigné) : Qu’il en soit ainsi… Je m’en vais et je ne t’importunerais plus. J’’espère que tu te rendras compte que tu es la seule à causer ton malheur au nom d’un Dieu qui devrait faire ton bonheur. Je ne peux pas te forcer à changer. On ne peut pas forcer les personnes à changer. Le changement doit venir d’elle-même…

Sur ces mots, Déric s’en va, laissant Cécilia seule, en prise avec elle-même, la tristesse monte en elle un peu plus à chaque pas que Déric fait pour s’en aller. Cécilia n’arrive plus à résister et les larmes se mettent à couler d’elles-mêmes alors qu’elle s’agenouille sous le poids de sa tristesse. C’est alors que Martin fait son entrée, Cécilia en pleurs.

Martin : Il est des mots que l’on ne puit dire. (Cécilia lève la tête) Il est maux que l’on ne puit éviter. Il est des larmes que l’on ne puis empêcher. Mais il y a des mauvais choix que l’on peut éviter. Et des bons qu’il faut à tout prix prendre.

Martin s’approche de Cécilia, se poste devant elle. Il se baisse afin de se mettre au même niveau qu’elle. Il la regarde, elle le regarde mais détourne aussitôt le regard. Martin prend une inspiration.

Martin (l’émotion dans sa voix monte crescendo au fur et à mesure de son histoire) : Quand j’avais 13 ans, ma grand-mère est morte devant moi. Elle a fait un arrêt cardiaque sauf que moi, je ne savais pas vraiment ce qu’il se passait. Elle a ressenti une douleur dans la poitrine et les deux bras et m’a demandé d’appeler les urgences. Ce que j’ai fait. Mais, ils ne sont pas arrivés à temps et ma grand-mère est morte à côté de moi. Pendant une semaine je suis resté cloitré chez moi, au lit. Incapable de sourire, incapable de dormir, incapable de sortir. Je n’ai même pas pu assister à son enterrement. L’image de la mort de ma grand-mère me hantait. Je m’en voulais, je me disais que c’était ma faute si elle était morte. Si je ne l’avais pas énervé, elle ne se serait jamais énervée et son cœur n’aurait peut-être pas lâché. Mais je me voilais la face. La mort de ma grand-mère aussi triste et injuste soit-elle est arrivée et rien n’aurait pu l’en empêcher. Ce qui devait arriver est arrivé… Il est des maux que l’on ne peut éviter…

Cécilia (en pleurs) : Pourquoi tu me racontes ça, tu ne vois pas que je suis assez mal comme ça…

Martin : Patience Cécilia. Je reprends. Pendant toute la semaine je n’ai pas dit un mot. Je n’ai même pas mangé. En fait, je me punissais pour ce qui est arrivé. Puis, j’ai pris la décision de me tourner vers Dieu. Ce ne sont ni mes parents ni mon entourage qui m’a poussé à le faire mais moi. Dans ma famille, la religion n’a pas d’intérêts, mes parents sont ce qu’il y a de plus athée ! Bref, je suis allé dans une église, sans n’en avertir personne, je me suis assis et dans le silence le plus total, je me suis recueilli. J’ai demandé à Dieu de me pardonner. Mais comment aurait-il pu ? Je ne croyais pas vraiment en lui. Puis, un prêtre est venu me voir et m’a demandé ce que je faisais ici car il ne m’avait jamais vu. Je suis resté muet pendant une minute puis le prêtre m’a dit : « Tu sais fiston, tu as le choix de te taire mais si tu le fait, tu ne pourras jamais te délivrer de ce qui cause ton mutisme. Dieu est là pour t’écouter mais c’est encore mieux quand tu t’adresses à lui directement. » Je me suis alors mis à raconter au prêtre et à Dieu ce qu’il m’était arrivé. Le prêtre m’a alors dit que Dieu ne peut pas me pardonner car il n’a rien à me pardonner. Ce qui est arrivé est injuste mais la vie est injuste. (Cécilia se met à ouvrir son expression faciale, elle commence à être réceptive aux paroles de Martin) Dieu est un réconfort dans cette dureté de la vie. Il est là pour nous guider à travers le périlleux voyage qu’est celui d’une vie. Dieu n’est pas là pour te juger mais pour te pardonner. Il n’est pas la pour te punir mais pour t’aider. Il n’y a que toi pour te punir et te juger. Dieu est l’oreille à laquelle tu te confesse pour pouvoir te pardonner. Mais en aucun cas, il est celui qui va te damner. Seul toi et tes actions peuvent le faire. Tu peux choisir de faire le mal et de ne rien regretter ou tu peux choisir de faire le bien et de le propager. » Ce sont à ces mots que j’ai compris quel était le but de la religion, c’est un réconfort et un soutien. Elle n’est pas là pour nous brider, pour nous faire nous haïr les uns les autres. Chacun a le droit de croire en le Dieu qu’il veut tant que la croyance est saine. Mais ta croyance n’est pas saine Cécilia. Il n’est pas un jour sans que celle-ci te ronge j’en suis sûre. Déric a tort d’être attirée par Pauline car elle risque de le conduire à sa perte mais cela n’a rien avoir avec une trahison envers n’importe quel Dieu. Ce n’est pas parce que Pauline est tout le contraire d’une prêtresse que Déric se fourvoie. C’est juste une question de personnalité. Et même-si je sais au fond de moi que Déric a tort, je ne vais pas ne plus lui parler car il reste mon ami et si je veux l’aider, l’abandonner n’est pas ce qu’il faut faire. Il appartient à chacun de choisir s’il veut suivre un chemin avec Dieu ou un chemin sans. Mais il n’y a pas de mauvaise réponse entre les deux. Il y a des mauvais chemins oui mais les chemins sans Dieu ne sont pas tous mauvais et parfois même les chemins avec Dieu son mauvais. Tout est relatif…

Martin fait une pause. Il regarde Cécilia qui tremblote mais semble toujours réceptive.

Martin : Les sentiments que tu ressens pour Déric ne sont pas punissables. Ils n’ont rien de mauvais. Mais, ils ne seront peut-être jamais réciproques. Mais c’est la vie et ce n’est pas une punition. C’est peut-être une fatalité mais ce qui n’en est pas c’est ton contrôle dessus. Un jour, ses sentiments amoureux disparaîtront et deviendront des sentiments d’amitié ou disparaîtront totalement. Peu importe le choix que tu feras, tant que tu fais le choix d’avancer de l’avant, ils s’en iront.

Cécilia : Et comment tu peux en être sûr ?

Martin : Car j’ai foi en la vie, j’ai foi qu’on est tous maître de notre destin. Qu’il n’appartient qu’à nous de choisir ce que l’on devient. Et que tant que tes intentions sont bonnes, Dieu te soutiendra. Et quand tu t’égareras, Dieu seras pour te ramener sur le droit chemin mais pas pour te punir…

On entend des bruits venant de la zone où se trouve entassé toute la promotion. On entend des sifflements, des personnes choquées… Martin laisse alors Cécilia et accoure pour voir ce qu’il se passe. Il a comme un mauvais sentiment. Cécilia reste assise dans le silence, pensive.

Peu de temps après que Déric et Cécilia se soit enfuis, Pauline est allé rejoindre Nora.

Nora : Il n’est pas là, il a comme disparu…

Pauline : Mais ce n’est pas possible, la police nous empêche de partir !

Nora : Je sais mais pourtant j’ai fait trois fois le tour des lieux et il n’est nulle part.

Pauline : On ne peut rien faire s’il n’est pas là, il faut le retrouver !

Parallèlement, Amélie s’éloigne du groupe alors que le commissaire vient de demander à Monica de faire sa déposition. De ce fait, Nina est distraite et ne remarque pas le départ d’Amélie. Amélie se dirige vers la salle informatique très discrètement sans que personne ne la remarque.

Amélie : Il est temps de lancer le feu d’artifice :) 

Début de « Roots before branches » (Glee)

https://www.youtube.com/watch?v=jrctXwAoZGg

Elle rentre dans la salle informatique et sors une clé USB de sa poche. Elle sourit de manière vicieuse. Amélie se connecte à un des ordinateurs avec sa session. Elle connecte la clé USB. Elle prend un fichier vidéo et un fichier pirate qu’elle copie de sa clé USB sur l’ordinateur. Elle déconnecte ensuite sa clé USB et la range dans sa poche. Amélie clique sur le fichier pirate et l’active. Parallèlement, On voit Mica faire rentrer Caramon dans son digivice. Il sort ensuite du toilette où il était caché. Il s’approche du miroir et se regarde. Il allume l’eau, en prend dans ses mains et mouille son visage.

Amélie de son côté sélectionne le fichier audio et l’insère dans une fenêtre du fichier pirate. (Refrain) L’orage commence à éclater et la lumière saute pendant quelques secondes dans tout le bâtiment, ce qui attire l’attention de Mica et fait s’éteindre l’ordinateur sur lequel Amélie était.

Amélie : Merde !!

Du côté de la promotion, le commissaire dit aux élèves de ne pas s’inquiéter car c’est surement un court-circuit dû à l’orage.

(deuxième couplet)Quand la lumière revient,  Mica sors des toilettes pour hommes et monte discrètement à l’étage grâce à un escalier éloigné. Il monte les marches en serrant son poing. Amélie essaie de rallumer l’ordinateur mais celui-ci ne veut, il semble avoir été totalement mis hors d’état de nuire par l’orage. Amélie change alors d’ordinateur et en allume un autre. Elle recommence alors tout son processus de manière identique.

Amélie : Allez !! Dépêche-toi !

(Refrain) l’orage frappe de nouveau et cette fois arrive à percer le toit comme dans l’amphithéâtre la dernière fois. La promotion panique mais la police les fait se calmer et les empêche de sortir dehors car l’orage est trop violent, ce serait trop dangereux. Alors qu’un autre éclair pénètre dans le bâtiment par le trou de l’autre,…

Ian : Mais ce n’est pas possible, on dit qu’un éclair ne peut pas frapper de fois au même endroit !

… un digivice comme celui des 3 digisauveurs se matérialise dans la poche de Dan. Pendant ce temps Mica est encore arrêté par la foudre qui le surprend, avant de se remettre à marcher et le courant n’ayant pas sauté, Amélie vient de sélectionner le fichier audio et l’insère dans le logiciel pirate, elle clique alors sur le bouton vert.

(troisième couplet) Mica finit de monter les marches de l’escalier et avance lentement vers la passerelle qui se trouve au-dessus de la promotion. Il avale sa salive pendant son parcours.

Au moment où Mica allait arriver juste au-dessus de la promotion, les écrans télé du bâtiment s’allument tous en même temps et commencent à diffuser l’enregistrement d’Amélie qui avait suivi Audrey mais sans le son originel. Juste après la scène où Martin prend Audrey dans ses bras, les écrans montrent une vidéo porno avec marqué devant : Et voilà comment cette histoire a fini, Audrey la pute, elle aime ça… Cette marque est clignotante, accompagné d’une voix trafiquée la prononçant et est répété plusieurs fois. La scène pornographique montre un homme qui sodomise une femme en position levrette.

Tous l’amphithéâtre est sous le choc. Certains sifflent (Travis, George, Liam), d’autres poussent des « oh » de personnes choqués. Audrey voit son visage se décrépir sous la vision de la vidéo. Martin accoure du recoin ù se trouve Cécilia à ce moment et voit la vidéo. Audrey commence à partir en courant pour sortir mais les policier essaient de l’en empêcher, Martin vient alors aider Audrey mais Audrey lui crie qu’elle ne veut pas de son aide. Martin s’est mis devant les policiers et les empêche de stopper Audrey. De ce fait, l’intervention de Martin permet quand même à Audrey de sortir dehors et de s’enfuir.

A suivre… (Fin de la chanson)